Lorsque nous sommes conviés à une commission, quand il y en a une, ce qui n’est pas toujours le cas avant les conseils municipaux (là encore une largesse de la majorité face à son propre règlement intérieur) celle-ci nous informe des futurs projets de délibération. Attention, ce ne sont que des informations, on ne débat pas, on ne nous demande pas notre avis. En clair, la majorité essaie de déminer le terrain en espérant que nous poserons éventuellement les questions qui dérangent à ce moment-là. Les documents donnés en commission ne sont à notre disposition qu’à cet instant. Il est donc impossible de préparer nos arguments et nos questions avant une commission.
En commission d’action sociale, nous avons pu voir qu’il y avait une baisse des effectifs de la crèche des Lutins passant de 46 places à 43 pour les raisons invoquées en conseil municipal. Notre devoir en tant qu’élus est de demander à la majorité si cette décision est temporaire ou définitive. Et nous serons vigilants sur la nouvelle modification du règlement intérieur et sur la future embauche d’une assistante maternelle au second semestre 2023.
Pour ce qui est de notre échange en conseil municipal, M. Masson nous reprend sans cesse sur nos propos qui seraient polémiques. Prenons quelques définitions du mot « polémique » :
- Dans Le Larousse : Débat plus ou moins violent, vif et agressif, le plus souvent par écrit
- Dans Le Robert : Débat par écrit vif ou agressif
- Dans Wikipédia : adjectif : Est polémique un discours qui agresse ouvertement un adversaire. La polémique est une critique très vive.
Doit-on comprendre que poser des questions à la majorité est vécu comme une agression violente, une critique très vive ? Voilà qui en dit long sur l’état d’esprit de Monsieur Masson et des membres de sa majorité.
Nous posons des questions, demandons des précisions sur les projets municipaux, c’est notre rôle d’opposants et nous le faisons au mieux dans un esprit républicain. Si Monsieur Masson souhaite faire taire son opposition en essayant de l’intimider par des mots critiques alors il se trompe. Nous n’accepterons jamais son déni de démocratie, ni en commission, ni en conseil municipal, ni ses veines tentatives pour nous invisibiliser dans les différents supports d’informations de la mairie. Dans une démocratie fonctionnelle, nous représentons les citoyens qui ont votés pour nous (les oppositions représentent la majorité des voix exprimées à La Garde) et c’est en toute humilité que nous prenons au sérieux ce rôle d’opposant qui nous a été confié par Les Gardéens pour un mandat de 6 ans.