UN MARRONNIER BIEN ENCOMBRANT
Nous avons évoqué, une fois de plus en conseil municipal, les 7 millions d’euros que la SAGEP (société Gardéenne d’aménagement, dont le Président administrateur est M. Masson) doit à la commune. En 2015, ces 7 millions étaient au départ une avance de trésorerie pour la création de la ZAC de Ste Musse mais ils se sont transformés en un véritable boulet financier. L’adjointe, Mme Charles, nous a répondu d’un ton agacé qu’il s’agissait là, encore une fois, de notre marronnier. Après recherche plus précise, cette expression souligne un sujet léger dont on discute de façon récurrente. Il faut bien reconnaitre que l’expression choisie nous a surpris. Non, 7 millions d’euros ne sont pas un sujet léger, ils pourraient même constituer à l’échelle de la municipalité une scandale. A ce titre, nous n’aurons de cesse de le dénoncer et nous avons face à nous de très nombreuses années pour le faire puisque le remboursement d’une partie de cette dette (5 millions d’euros) doit se faire sur une cinquantaine d’année (ne vous étouffez pas), qui plus est, à un taux d’intérêt de 0% (100 000 euros par an sans tenir compte de l’inflation), des conditions à faire pâlir meilleurstaux.com. Bon, ok, vous pouvez vous étouffer.
La manoeuvre, qui a consisté à faire passer la dette de 7 millions de la SAGEM (société d’économie mixte Gardéenne dont le Président administrateur est M Masson), en créant la société SAGEP en 2016, est intolérable car celle-ci n’avait pas la capacité de rembourser la ville rapidement comme il se fait pour une avance de trésorerie. Chaque année, en conseil municipal, nous avons le rapport financier avec la même petite musique sur les difficultés financières pour terminer la ZAC de Ste Musse. De là à penser qu’il s’agit de nous préparer à ce que notre commune ne soit jamais remboursée, il n’y a qu’un pas. Tout cela met en évidence à coup sûr les qualités de visionnaires et de bon gestionnaire de Jean Louis Masson et ses élus.
Alors oui, nous continuerons à demander des comptes à ce sujet jusqu’à aboutir au remboursement total de cette avance de trésorerie qui n’est plus ni moins que l’argent des Gardéens.